Tout d’abord qu’entend-on par protéines ?
Il s’agit de molécules complexes constituées de chaines d’acides aminés dont 8 sont indispensables à notre santé et qui ne sont pas fabriquées par notre corps : lysine, leucine, isoleucine, méthionine, valine, tryptophane, thréonine, phénylalanine, pour une adulte.
Il est donc nécessaire d’apporter par l’alimentation ces composants qui sont en particuliers utilisés pour fabriquer les tissus des organes, des os, du système immunitaire, et les hormones.
Les hormones elles, sont des molécules fabriquées par notre corps sous l’impulsion de l’hypophyse pour la plupart, et qui vont provoquer des réactions en chaine d’auto régulation très sensible. Ces hormones définissent notre genre (hormones sexuelles), notre métabolisme basal (thyroïde), nos humeurs (dopamine), notre capacité de réaction (adrénaline), notre sommeil (sérotonine). Bref, sans elles nous ne serions pas qui nous sommes !
Pour fabriquer les hormones il faut donc : des protéines, des enzymes (activées par des vitamines) qui vont casser les grosses molécules alimentaires et les reconstruire afin d’être utilisées, et il faut du glucose qui permettra aux acides aminés de pénétrer dans nos cellules. Ce sont là des réactions biochimiques très complexes, qui se font sans que notre conscience y prenne part. En revanche, apporter les bons nutriments est du ressort de notre conscient !
Dans l’alimentation actuelle des personnes urbaines en activité que je reçois à mon cabinet, on rencontre souvent des déséquilibres dans la prise des protéines : salades achetées vite fait à la supérette, (non bio, pleines de pesticides et passées sous atmosphère contrôlée, donc sans vitamines ni enzymes vivants) avec certes, un bout de poulet ou de saumon, des soupes minute pleines de féculents, de conservateurs et de sucres et autres cochonneries, des fruits eux aussi passés en atmosphère contrôlée et donc sans aucune vitamine vivante. Nous venons de le voir les vitamines et les enzymes sont détruits par les traitements de ces produits transformés. Or ce sont des cofacteurs indispensables à notre métabolisme des protéines. On voit donc des personnes jeunes présentant des carences en protéines alors qu’elles pensent manger « équilibré ».
Le résultat : fatigue inexpliquée, baisse du système immunitaire, libido en berne, difficulté à être enceinte, grossesses non menées à terme, irritabilité, troubles de l’humeur, burnout etc... Car vous l’avez compris, déficit en protéines = déficit d’hormones. Les aliments sont effectivement ingérés mais ils sont de mauvaise qualité, carencés et non utilisables par notre « usine biochimique » interne.
Voilà pourquoi, pour éviter ces carences en protéines, il est indispensable d’avoir une nourriture vivante, riche en vitamines et enzymes qui permettront aux protéines d’être utilisées par le corps.
Si vous n’aimez pas la viande réfléchissez tout de même aux filières en direct avec des producteurs qui élèvent des animaux en totale liberté, les nourrissent avec de l’herbe non traitée et contrôlent jusqu’à l’abattoir dans le respect de la vie animale. Ces filières se développent, des agriculteurs dignes de ce nom commencent à vendre en direct dans de très bonnes conditions.
Et pour les vegan, il faut être encore plus strict sur la qualité des végétaux et la juste répartition des protéines dans la ration journalière.
N’hésitez pas à me poser des questions pour votre alimentation et celles de vos enfants. Et pour creuser la question clickez ICI. A bientôt !