L’agressivité est une « maladie » contagieuse. Vous l’avez sûrement remarqué. Que ce soit en voiture, dans un magasin, sur le lieu de travail, quand des personnes sont agressives, elles contaminent l’environnement. En recevant leurs vibrations, si l’on est pas expert en self contrôle on a toutes les chances de se laisser influencer pas un égrégore d’agressivité qui, comme une boule de neige qui dévale la pente, grossit et rafle tout sur son passage. Cela contribuera à une mauvaise ambiance sur le lieu de travail, à des conflits excessifs, à des états émotionnels incontrôlés, à des disputes.
Comment est-ce possible ? C’est une question de vibrations. Nous émettons des vibrations et des hormones qui sont perçues immédiatement par notre entourage sur un plan émotionnel. Il s’agit du langage non verbal de la créature primitive dont nous sommes issus.
Une personne agressive émet une certaine qualité de vibrations qui est perçue, au-delà de toute logique – par les autres dans leur environnement. Si on n’arrête pas ce flot vibratoire, il va affecter nos ressentis et nos comportements. Cela va engendrer un comportement collectif même s’il na pas été souhaité ou conscientisé qui met en jeu notre cerveau limbique, celui qui gère les états émotionnels et qui n’est pas forcément pris en charge par le cerveau cortical, qui lui, fait la part des choses. Tout d’abord parce que la vitesse de réception de cet égrégore d’agressivité ne permet pas à la raison de trancher, ensuite parce que c’est un réflexe archaïque qui appartient à nos racines animales.
Alors que faire ? Doit-on subir et se retrouver contaminé, devenant nous mêmes des agresseurs ou peut-on, doit-on, faire barrage à ces sensations, ces comportements qui n’ont pour nous pas de sens ?
Deux points sont à évaluer : la nature toxique de ces vibrations, leur identification.
Si des personnes ont des comportements agressifs c’est que l’état émotionnel dans lequel elles sont plongées est toxique. Il provoque des tensions des mal-êtres comme une « indigestion » vibratoire qui les pousse à extérioriser leur ressenti afin de s’en débarrasser. Et c’est exactement ce qui se produit : il y a un émetteur de vibrations agressives et il y a un récepteur. Chaque fois que le « récepteur » accueille – généralement involontairement – la vibration toxique, il la perpétue voire, la multiplie. Pour qu’elle cesse il faut lui opposer une fin de non recevoir.
Qu’est-ce que ça veut dire concrètement ?
Il s’agit d’un entrainement, comme un sport. Tout d’abord identifier dans son corps le lieu où est reçue la vibration agressive. Vous verrez rapidement que c’est dans le chakra du cœur – a centre du sternum – qu’elle est reçue comme un coup violent. Puis quasiment instantanément, cette vibration descend dans le chakra du plexus, juste au bout du manubrium sternal, là où les côtes s’évasent, qui est l’endroit du passage à l’acte. A la vitesse où ces ressentis nous parviennent il faut du temps pour conscientiser et encore davantage pour contrôler. Si on ne fait rien, la vibration toxique suit ce chemin et va engendre le besoin d’être expulsée hors de nous : par des comportements agressifs, violence verbale, gestuelle ou même physique, comme ces automobilistes qui en viennent aux mains pour une histoire de place de parking. Ca n’a évidemment pas de sens en terme de proportions entre l’événement et ses conséquences. C’est parce que la charge émotionnelle toxique est trop forte pour être absorbée et diluée.
Donc une fois que l’on a appris à localiser les ressentis il va falloir les contrôler. Or c’est quasiment impossible. La seule option est de bloquer l’arrivée de la vibration agressive dans le chakra du cœur ou au plus tard dans le plexus. C’est donc une bataille contre le temps entre la reconnaissance de la vibration et son blocage dans notre récepteur énergétique. Elle doit être empêchée d’entrer. Et c’est possible.
Puisque c’est une vibration elle a une phase et une vitesse. Ce qu’il nous faut faire c’est donc de réagir avec une phase plus courte, plus rapide. Exactement comme dans la pratique des arts martiaux qui consiste à anticiper l’action de son adversaire, on peut, par le repérage des signes avant coureurs, anticiper le « largage » par l’interlocuteur, de sa charge agressive. Ce délai en notre faveur nous permet, mentalement de bloquer l’entrée dans notre propre corps vibratoire et d’être indemne. La charge agressive se heurte à notre mur énergétique et elle retombe, comme « sonnée ». S’il s’agissait de violence physique on aura dans ce temps d’avance la possibilité soit de se sauver, soit de faire retomber, comme un soufflet – mais ça c’est un très long travail – le geste agressif.
Tout ceci requiert de l’entrainement, de l’attention et beaucoup de pratique pour qu’un beau jour, confronté à une situation nouvelle on s’aperçoive qu’on est enfin hermétique à cet égrégore agressif et… par les temps qui courent, c’est un sacré avantage !